Main Coquillage, (1934), Dora Maar

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Dora Maar est surtout connue pour avoir été la muse et l’amante de Pablo Picasso. Le peintre fera d’elle plusieurs portraits dont La Femme qui pleure (1937). Or, cette relation occulta l’artiste qu’elle fut, l’une des plus grandes photographes surréalistes. Après des études d’art, Dora Maar choisit la photographie, un mode d’expression très à la mode dans les années 30 et immédiatement rentable. Très jeune, elle arpente les rues de Paris et montre déjà une sensibilité surréaliste. Avec son appareil, elle capte le caractère bizarre, magique ou absurde de situations en apparence banales.

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– Mai 68 –

Mai 68

Quelles images retient-on, en général, des évènements de Mai 68 ? Des étudiants affrontant des policiers, des pavés qui volent, des barricades, etc… Ce qu’on oublie souvent, c’est que la révolte des étudiants s’est accompagnée d’un puissant mouvement de protestation des travailleurs. Ainsi, le 24 mai, près de 10 millions d’entre eux se déclarent grévistes ! La France s’en trouve alors paralysée. Tandis que les gares et les aéroports se vident, les éboueurs laissent partout les ordures s’entasser. Lire la suite “– Mai 68 –”

Sarah Bernhardt, Félix Nadar, 1864

Son visage nous fait face, mais son regard nous ignore. Songeur, mélancolique, intense, il fixe un ailleurs énigmatique… Sarah Bernhardt semble ici sur une scène de théâtre, rongée par quelque drame amoureux, consumée par quelque destin sombre et magnifique. Il n’en est rien. La comédienne pose ici dans l’atelier parisien de Félix Nadar. L’un des plus brillants photographes français du 19ème siècle, connu pour sa « galerie de célébrités », où figurent les portraits de Georges Sand, d’Alexandre Dumas, de Victor Hugo, d’Auguste Rodin, de Charles Baudelaire… Lire la suite “Sarah Bernhardt, Félix Nadar, 1864”

Ernest Pignon-Ernest – Série « Epidémies », Naples

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Pour Ernest Pignon-Ernest, la rue n’est pas qu’une source d’inspiration. Avec son « potentiel poétique, dramatique, suggestif », la rue est la matière première de l’oeuvre d’art ! Pionnier du street-art (1), l’artiste niçois colle ses dessins, depuis 40 ans, sur les murs du monde entier. Les corps qu’il représente sont souvent magnifiés ou bien humiliés, martyrisés, en souffrance. Mais « l’oeuvre d’art, ce n’est pas mon dessin, » explique-t-il. « C’est ce qu’il provoque dans le lieu ! »
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